Sur le plan basique, la rédaction professionnelle se rapporte évidemment à une élaboration de contenu centrée sur le monde du travail et ses besoins. Il est également possible d’utiliser le terme rédaction professionnelle en référence à la qualité d’écrits, l’inverse étant considéré comme un contenu de piètre qualité.

Peu importe les nuances par rapport à la définition de ce type de discipline, la rédaction professionnelle implique toujours l’élaboration d’un écrit destiné à des organisations publiques ou privées et qui sera donc rémunéré en conséquence. À contrario, la poésie ou la littérature, qui admettent des formes d’écriture plus libres et plus créatives, ne sont pas toujours assorties d’une compensation financière par ceux ou celles qui s’y adonnent, à moins de l’obtention d’un succès retentissant dans ces deux disciplines. Par ailleurs, la rédaction professionnelle est aussi différente de la rédaction à laquelle s’adonnent les écrivains, dont certains ont le luxe de s’adonner au simple fait d’écrire la plupart du temps. Le plaisir de manier les mots et de faire preuve de créativité, mais sans avoir un but mercantile la plupart du temps, est ce qui les motive littéraires et les écrivains.

Contrairement aux activités d’écrivains qui peuvent être laborieuses même si elles ne visent pas un salaire à court terme, le métier de rédacteur professionnel est soumis aux contraintes et aux préférences dictées par chaque donneur d’ouvrage. En soi, la rédaction professionnelle suppose une expérience solide; un travail de consultation est donc minutieusement réalisé auprès de chaque client, que ce soit de manière directe ou indirecte. Effectivement, le rédacteur professionnel ou la rédactrice professionnelle doivent aussi suivre des règles grammaticales, syntaxiques, orthographiques et stylistiques et ne peuvent pas en déroger. Pour ce faire, ils doivent continuellement recourir à des outils terminologiques et à des dictionnaires spécialisés pour parfaire leur contenu. Dans ce contexte, la rédaction professionnelle consiste également à orienter le donneur d’ouvrage lorsque ce dernier exige de la part d’un rédacteur ou d’une rédactrice que soit modifié un contenu élaboré tout en introduisant une erreur. S’il est vrai que le client est roi, le dictionnaire lui, fait office de loi! Dans ces cas plutôt délicats, le spécialiste en rédaction professionnelle aurait tout avantage à faire part au client de l’erreur plutôt qu’à accepter d’introduire des fautes dans son texte. Être un rédacteur vraiment professionnel, c’est aussi cela!